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Correspondant(e)s là-bas de la presse francophone

Sophie bouillon

Sophie Bouillon est journaliste à l’Agence France Presse à Lagos. A 24 ans, elle est devenue la plus jeune lauréate de l’histoire du Prix Albert Londres avec un récit sur le Zimbabwe publié dans la revue XXI. Longtemps correspondante pour la presse suisse et française à Johannesbourg, cela fait dix ans qu’elle parcourt l’Afrique d’est en ouest, et du nord au sud. Mais c’est en prenant le métro parisien un matin qu’elle a eu envie de s’intéresser aux femmes de la rue Saint-Denis et à la prostitution. Elle a publié Elles, les prostituées et nous (éd. Premier Parallèle) en 2015.

Colette braeckman

Colette Braeckman est grand reporter au journal Le Soir. Depuis 40 ans, elle couvre l’actualité africaine en général et les crises de la région des Grands Lacs en particulier. Elle est notamment l’auteure de Rwanda, histoire d’un génocide (éd. Fayard), un livre qui a fortement contribué au débat autour de la responsabilité de la France dans le déclenchement du génocide. Elle a publié en 2015 L’homme qui répare les femmes, le combat du docteur Mukwege.

Florence de changy 

Florence de Changy est correspondante à Hong Kong pour Le Monde et Radio France International : elle sillonne l’Asie- Pacifique, ce qui, géographiquement parlant, n’est pas rien. D’ailleurs, elle annonce la couleur sur son profil Twitter : Ne me suivez pas, je n’ai aucune idée de là où je vais”. Elle a couvert les essais nucléaires à Mururoa en Polynésie française (1995), le premier meeting politique en Antarctique (1999), la libération d’Aung San Suu Kyi en Birmanie (2011), l’attaque terroriste de la mosquée de Christchurch en Nouvelle Zélande (2019), et bien sûr, nuit et jour depuis six mois, la crise à Hong Kong. Elle a enquêté sur la “plus grande énigme de l’histoire de l’aviation civile” et en a fait un livre Le vol MH370 n’a pas disparu, prochainement publié en anglais sous le titre The Disappearing Act.

Vanessa dougnac

Vanessa Dougnac est journaliste. Elle écrit pour Le Point, Le Soir et Le Temps depuis New Delhi où elle vit depuis 15 ans, avec un petit faible pour les zones tribales indiennes et les guérillas maoïstes. De 2005 à 2009, elle a couvert intensément le conflit au Sri Lanka et en a tiré A Wonderful War un documentaire pour ARTE, coréalisé avec Fabrice Launay et Claire Braud.

Allan kaval

Allan Kaval est journaliste au Monde. Il couvre l’actualité de l’Iran (et du Yémen où l’Iran soutient la rébellion) après être entré au journal comme correspondant au Kurdistan irakien – à Erbil, où il avait été attaché politique au Consulat de France, alors qu’il était encore étudiant à Sciences Po, en 2012. L’Irak, mais aussi la Turquie et la Syrie, il connaît, il les a sillonnées en tous sens, en a documenté toutes les perspectives, au plus près des faits, du chaos, des batailles (Mossoul puis Rakka). Cet automne, envoyé spécial dans le Haut-Karabakh, il a été grièvement blessé par une salve de roquettes Grad tirées par les forces azerbaïdjanaises, alors qu’il était à 20 kilomètres de la ligne de front. C’est son journal qui l’écrit. La même semaine, justement, il était distingué par le Prix Bayeux des correspondants de guerre. Il est hospitalisé à Paris.

Wilson fache

Wilson Fache est journaliste indépendant. Il rentre tout juste de Raqqa, ex-capitale (autoproclamée) du groupe État islamique, après avoir vécu à Erbil, capitale (régionale) du Kurdistan irakien, et vit désormais à Ramallah, capitale (administrative) de l’Autorité palestinienne. Des capitales sans États, des États sans paix. Bingo, tout ce qui l’intrigue. Il a couvert la bataille de Mossoul (octobre 2016 – juillet 2017) du premier au dernier jour, ou presque. Mais rien n’était écrit. Quand il était petit, à Enghien en Belgique, il voulait devenir critique de cinéma. En attendant d’être un jour accrédité au festival de Cannes (ou pas), il pige en français (pour l’AFP, la RTBF, RFI et L’Orient-Le Jour) et en anglais (pour CNN et The Telegraph). Il collabore également avec 24h01 et Médor, les revues belges de grands reportages. Ah, et il vient de fêter ses 26 ans.

Claire meynial

Claire Meynial est grand reporter au Point, chargée de l’Afrique. En avril, elle a remporté le prix Albert Londres, pour une série sur les migrants vers l’Europe (Gambie, Niger, Libye), un article sur le plus grand camp de réfugiés au monde (Dadaab à la frontière entre le Kenya et la Somalie) et une enquête sur le patient zéro d’Ebola au Nigeria. C’est ce qu’on appelle mettre la plume dans la plaie. Elle avait déjà gagné un prix Bayeux des correspondants de guerre pour son reportage sur Boko Haram. Elle aime l’actu très chaude et les loisirs très froids (elle a une passion pour le ski).

Delphine minoui

Delphine Minoui est grand reporter au FigaroElle couvre le Moyen-Orient depuis Istanbul, après avoir été correspondante au Caire, à Beyrouth et à Téhéran, sa ville de cœur. Elle en a fait un livre, Je vous écris de Téhéran, qui prend la forme d’une lettre posthume à son grand-père. Ses reportages en Iran, mais aussi en Irak, ont été distingués par le Prix Albert Londres. Son dernier livre, Les passeurs de livres de Daraya raconte l’histoire d’une bibliothèque clandestine dans une banlieue de Damas. 

Rana moussaoui

Rana Moussaoui est directrice adjointe du bureau de l’Agence France-Presse à Beyrouth. Autrement dit elle couvre la guerre en Syrie. En six ans, elle a réalisé deux interviews de Bashar al-Assad, s’est rendu une demi-douzaine de fois dans le pays et est en contact permanent avec les journalistes et les photographes de l’AFP en zone rebelle. Elle est l’auteure, avec Karam al-Masri, de Couvrir Alep, la peur au ventre et le ventre vide, publié sur AFP Making Of et primé aux Assises du Journalisme en 2016. Elle parle 4 langues, possède 2 comptes Twitter et a une passion qui n’a rien à voir avec la guerre et tout à voir avec la beauté : le ballet. @ChatAboutBallet.

Jordan pouille

Jordan Pouille est journaliste indépendant. Il a été six ans correspondant à Pékin pour la Vie, Mediapart, le Temps et le Soir. Depuis son retour en France en 2014, il collabore entre autres à Paris Match, l’Usine Nouvelle et l’Agence France-Presse. Il a publié aux Arènes le Tigre et le Moucheron, un recueil de portraits des laissés pour compte du miracle chinois. Il avait 24 ans quand il a reçu sa première distinction – le coup de cœur du Club de la Presse du Nord Pas de Calais, pour un reportage sur les combats de coq. C’est un Ch’ti qui parle mandarin, qui a épousé une pékinoise et qui connaît la Chine profonde comme le fin fond de ses Flandres natales.

Lucie robequain

Lucie Robequain est rédactrice en chef – numérique et investigation – des Échos Week-end. Elle a un diplôme d’HEC, une médaille de vice-championne de France d’aviron (universitaire) et plus du tout d’accent marseillais. Elle a couvert – dix ans – la politique de l’emploi puis les questions budgétaires. La délicate mécanique de la négociation entre partenaires sociaux ? Elle connaît. Les intrigues de palais qui se jouent derrière la loi de finances ? Elle connaît aussi. Et on a beau dire, ça apporte une connaissance intime de la République française. Elle vient de passer cinq ans aux États-Unis comme correspondante. Fait d’armes : être expulsée d’un meeting de Donald Trump (par la grande porte) et revenir (par la fenêtre des toilettes).

Daphné rousseau

Daphné Rousseau est reporter à l’Agence France-Presse. Son métier, et celui des 1700 journalistes de l’agence, est de fournir une couverture de l’actualité qui soit “exhaustive, indépendante, fiable et vérifiée”. Son truc à elle c’est le reportage : elle établit des faits en collectant les infos, une par une, à la source. Tout avait commencé à Neuilly-sur-Seine, au CELSA. Elle a depuis été correspondante à Jérusalem (pendant 7 ans) et à Berlin (elle suivait l’économie allemande). Elle revient tout juste d’Ukraine.